La souscription d’un contrat d’assurance obsèques permet, en cas de décès de l’assuré, d’éviter tout souci financier à ses proches. Il prévoit en effet le financement des funérailles et peut même en dicter l’organisation. Avant de signer le contrat, il faut faire certains choix et vérifier quelques points.
1. Le choix de la formule : capital ou prestations ?
Le premier élément à prendre en compte, avant de souscrire une assurance obsèques, est le choix de la formule. Il en existe en effet de deux sortes de contrats. Si votre souci majeur est le financement des obsèques, choisissez un contrat en capital. En cas de décès, celui-ci est versé aux bénéficiaires désignés dans le contrat. Il importe de prévoir une somme suffisante pour couvrir l’ensemble des frais.
Il est vrai que le capital est revalorisé, mais pas toujours à un niveau suffisant pour assurer un financement complet. C’est là un point important à vérifier. Cette question du montant du capital est d’autant plus importante qu’il est souvent amputé des frais de gestion, dont il faut également vérifier le niveau.
Vous pouvez également souscrire un contrat en prestations. Il prévoit non seulement le financement mais aussi l’organisation des obsèques. Cette formule vous permet de choisir le type de cercueil, le déroulement précis de la cérémonie, les soins du corps ou encore le rapatriement éventuel du défunt. Dans ce cas, le capital prévu est versé à l’opérateur funéraire que vous avez désigné et avec lequel vous avez choisi les prestations souhaitées.
2. Comment allez-vous verser vos cotisations ?
Un autre élément à prendre en compte est le mode de versement des cotisations qui vont alimenter l’assurance obsèques. Prenez le temps de réfléchir avant de vous décider pour l’une des trois formules possibles. Ainsi, vous pouvez choisir le versement unique. Comme son nom l’indique, la cotisation est versée en une seule fois. Dans la mesure où le capital génère des intérêts, la somme versée lui sera inférieure.
Cette solution est plutôt recommandée aux assurés âgés, car, « si la rémunération de l’épargne est trop faible, les intérêts ne viendront pas compenser le médiocre niveau de la cotisation initiale versée par un assuré trop jeune » explique Funeraire-info.fr. La cotisation temporaire consiste à étaler le versement sur une certaine durée, 10 ou 15 ans par exemple. Enfin, avec la cotisation viagère, les mensualités sont versées jusqu’au décès de l’assuré.
Cette formule n’est pas conseillée aux jeunes assurés. Ils risquent en effet de verser des cotisations qui excèdent le montant du capital prévu.
3. Vérifiez la présence et la durée du délai de carence
Avant de souscrire votre assurance obsèques, il faut également prendre garde à certaines clauses, qui peuvent limiter la portée du contrat. C’est le cas du délai de carence. Il marque la période séparant la souscription du contrat de son application effective. Si le décès de l’assuré survient durant ce temps, le capital prévu n’est pas versé aux bénéficiaires. Par contre, les cotisations versées sont remboursées.
Ce délai de carence est souvent de 2 à 3 ans, même si sa durée varie selon les assureurs. Cependant, il n’intervient pas de façon systématique, dans la mesure où son déclenchement dépend de la cause du décès. Il s’applique en effet si l’assuré est mort de maladie, ce qui n’est pas le cas si le décès est dû à un accident.
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