Pour un autoentrepreneur, la création d’une entreprise est une tâche délicate. Elle nécessite entre autres la réalisation des démarches administratives, la recherche de financement, la recherche de marché et la création de service.
Toutefois, au-delà de ces taches de base, la création d’entreprise requiert également un sens aigu des affaires et de bonnes astuces pour gérer efficacement les finances. Voici justement quelques solutions pour y arriver.
1. Ouvrir un compte professionnel
Au début de leurs activités, de très nombreux autoentrepreneurs associent les activités de leurs entreprises avec leurs comptes personnels en banque. Certes, cette solution présente de nombreux avantages, notamment la gestion globale des finances. Toutefois, elle présente plusieurs limites. La plus importante est le risque d’assimiler les ressources de l’entreprise aux ressources privées.
Pour éviter cette erreur et gérer efficacement les ressources de votre entreprise, ouvrez un compte dédié aux professionnels et conçu pour les besoins des entrepreneurs. Ainsi, l’ensemble des transactions en écriture comptable vont être centralisées.
2. Établir un budget prévisionnel
Après avoir créé un compte pro pour centraliser les actifs de votre entreprise, passez à la réalisation d’un budget prévisionnel. Faites une estimation de toutes les données financières de l’année en prenant en compte les flux entrants et sortants.
En plus de vous donner une projection pécuniaire de votre activité, ce budget vous permet d’avoir une ligne de conduite claire et de faire des ajustements au besoin.
3.Anticiper les charges sociales
Pour gérer efficacement les finances d’une entreprise, il est essentiel de diminuer la pression fiscale définie par la nature de votre activité. En effet, les charges sociales et l’impôt sur le revenu constituent l’une des principales lignes du budget des PME.
Le montant des cotisations varie en fonction du secteur d’activité de l’entreprise. Par exemple, les entreprises intervenant dans les activités d’achat et de revente de marchandises doivent verser 12,3 % de leur CA.
Celles intervenant dans les prestations de service commerciales ou artisanales doivent verser 21,2 % de leur CA. Ce n’est pas le cas des entreprises exerçant des professions libérales relevant des bénéfices non commerciaux qui doivent verser 21,1 % de leur CA.
Enfin, les entreprises libérales affiliées à la CIPAV doivent verser 21,2 % de leur CA comme charge sociale.
Le montant de l’impôt sur le revenu dépend également du secteur d’activité. Il est possible d’opter pour un versement libératoire qui consiste à payer l’impôt en même temps que les charges sociales. À défaut, le barème d’imposition standard est appliqué. Il existe des dispositions relativement pour accompagner les PME. N’hésitez donc pas à faire appel à un spécialiste pour avoir des éclaircissements sur les bonnes décisions à prendre.
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